Après avoir abordé les thèmes de l’exil et de l’identité dans sa trilogie l’automne dernier, Mani Soleymanlou a eu envie de faire un show plus festif sur le thème de l’amitié entre quatre gars. Autour de lui, on retrouvera, dès ce soir sur la scène de La Licorne, Éric Bruneau, Guillaume Cyr et Jean-Moïse Martin. Les quatre acteurs trentenaires sont tous diplômés du département de jeu de l’École nationale de théâtre, là où, il y a 10 ans, ils ont eu l’idée de cette pièce signée par Mani et Mathieu Gosselin. Un spectacle pour célébrer l’amitié. 

À La Licorne, du 9 mars au 13 avril

— Luc Boulanger, La Presse

Cette pièce créée par le théâtre franco-ontarien La Catapulte, qui nous a offert Cette fille-là il y a quelques années, traite de l’influence de l’art dans nos vies. Ik Onkar, qui signifie « conscience ou énergie en action » en penjabi, met en scène trois personnages qui se questionnent sur leurs plus grands espoirs pour rendre le monde meilleur. La pièce mise en scène par Jean Stéphane Roy et Fanny Gilbert-Collet a remporté le prix Rideau en 2013. À partir de 12 ans.

À la Maison Théâtre, du 11 au 19 mars

— Jean Siag, La Presse

La galerie Simon Blais présente jusqu’au 4 avril l’exposition Intrications, des peintures de Jean-Sébastien Denis. Ce dernier n’avait pas exposé depuis quatre ans. L’artiste – qui a réalisé pour le Centre universitaire de santé McGill une œuvre monumentale formée de 54 toiles – propose des œuvres à la fois complexes et fluides, certaines sur fond noir, qui se réfèrent à nos réseaux sociaux, nouvelles intrications de nos vies.

À la galerie Simon Blais (5420, boulevard Saint-Laurent), jusqu’au 4 avril

— Éric Clément, La Presse

Un pédophile passe aux aveux. Après 10 ans d’enquête, le mystère entourant la disparition d’un garçon de 8 ans est maintenant résolu. Ainsi commence Chorus, un film remarquable, signé François Delisle. Plus classique dans sa forme que Le météore, le film précédent du cinéaste, Chorus n’en est pas moins porté par une charge émotive puissante, à laquelle vient s’ajouter un formidable pari esthétique. Tourné en noir et blanc, cadré avec précision, ce drame est aussi magnifié par la présence d’acteurs inspirés, qui modulent leur partition respective avec beaucoup de subtilité et de finesse.

— Marc-André Lussier, La Presse

L’installation Flux (un essai architectural de spatialité événementielle signé Irena Latek) est prolongée jusqu’au 15 mars. Projetée sur un écran géant ayant la forme du ruban de Möbius, Flux propose 14 paysages urbains qui nous font pénétrer dans l’infini des villes. Impressionnant travail visuel et sonore. 

Au Centre d’exposition de l’Université de Montréal, Pavillon de la Faculté de l’aménagement (2940, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, local 0056), jusqu’au 15 mars

— Mario Cloutier, La Presse

D’abord conçu comme l’exutoire de Mike Rutherford pendant les congés de Genesis, Mike + the Mechanics a repris du service en 2009. Le chanteur Paul Carrack a été remplacé par Andrew Roachford, qui a connu une belle carrière solo, et Tim Howar. En prime, Mike et ses amis vont jouer du Genesis. Heureux hasard, c’est Daryl Stuermer, guitariste de tournée de Genesis, qui seproduira en lever de rideau.

Au Théâtre Maisonneuve, le 11 mars, à 20 h

— Alain de Repentigny, La Presse